Une organisation représentant 500 000 auteurs demande au gouvernement UK de faire cesser les abus de l'IA Business

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion eldk
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Membre Honoré
Bonjour,

"plus de 500 000 créateurs britanniques, affirme que ses membres n'autorisent pas l'utilisation de leur matériel protégé par le droit d'auteur à des fins d'IA sans accords de licence spécifiques."
...
"Writers Guild of Great Britain a révélé que 65 % des répondants pensent que l’IA réduira leurs revenus, tandis que 61 % s’inquiètent des suppressions d’emplois dans leurs domaines d’activité."

Il faut en effet cadrer certaines choses, mais ils ne pourront pas arrêter cette évolution (IA), ce qui semble aussi le souhait.

Cordialement.
 
WRInaute impliqué
500 000 cochers voient d'un mauvais oeil l'émergence du train.

Certainement des photographes pour l'essentiel, profession à l'attitude détestable qui passe son temps depuis qu'internet existe à vouloir extorquer les éditeurs, surtout ceux qui n'ont pas les moyens de se payer un bon avocat. Je vais avoir du mal à verser une larme...
 
WRInaute occasionnel
@theunholy :
500 000 cochers voient d'un mauvais oeil l'émergence du train.

Certainement des photographes pour l'essentiel, profession à l'attitude détestable qui passe son temps depuis qu'internet existe à vouloir extorquer les éditeurs, surtout ceux qui n'ont pas les moyens de se payer un bon avocat. Je vais avoir du mal à verser une larme...

C'est pour amuser la gallerie ?
Ou, tu es concerné ?
Pas besoin de répondre.

Les "emprunteurs" de photographies qui ne respectent pas les licences sont des voleurs, y compris, pour les usages IA.
Et, sans cochers pour fournir les images, pas d'IA Générative pour le moment.
 
WRInaute impliqué
J'en ai eu quelques-uns sur ma route, ils n'ont jamais obtenu le moindre franc puis euro de ma part.
Il n'empêche que j'exècre les méthodes de beaucoup de leurs avocats, particulièrement avec les petits, qu'ils persécutent bien volontiers jusqu'à obtenir d'eux qu'ils se laissent faire les poches pour avoir la paix, usant à foison de stratagèmes lamentables qui devraient valoir d'être radié du barreau. Je ne vais pas citer de nom mais il y a notamment un cabinet en Pologne bien connu qui en représente un bon paquet et dont les méthodes mafieuses ne sont un secret pour personne, c'est même grâce à elles qu'il prospère depuis des années.
 
WRInaute occasionnel
@theunholy :

Pour ne pas en arriver là, il suffit bien souvent de contacter l'auteur, de lui demander son accord et de lui ajouter la citation adéquate, avec un lien vers la source, sans autre forme de monétisation.

Maintenant si quelqu'un "subtilise" une photographie et est affliger par l'attitude des vilains ...

Pour l'auteur, le plus facile est une DMCA, c'est gratuit pour tout le monde.

Mais qu'en l'usage est très "commercialement" abusif ... Cela peut fâcher. Je pense par exemple à certains "blogs" de communicants, ou, journaux, qui se servent/servaient à droite et à gauche.

Une réflexion de Creative Common sur la façon de ne pas compromettre l'avenir en inhibant la publication de contenu libre d'usage - mais pas à destination de quelques entreprises à but très commercial :

https://creativecommons.org/2024/07/24/preferencesignals/

https://creativecommons.org/2024/08/23/six-insights-on-preference-signals-for-ai-training/

Cordialement,

Eric
 
Dernière édition:
WRInaute impliqué
On est d'accord sur le respect des règles. Je suis moi-même très attaché à la propriété intellectuelle et n'utilise que des photos libres en indiquant toujours la source et l'auteur, y compris lorsque l'auteur ne l'exige pas.

Mais les erreurs de bonne foi sont toujours possibles, l'ignorance aussi, particulièrement chez les néophytes. Il serait bon que les photographes apprennent à lâcher leurs molosses avec un peu plus de discernement.

Si tf1.fr te pique une photo, les faire cracher au bassinet coule de source.
En revanche, lorsqu'il s'agit de gens qui ne pensent pas à mal et dont la démarche n'est pas commerciale, le blog culinaire d'une mère au foyer, le site d'une association ou je ne sais quel délire perso, simplement demander le retrait de la photo si vraiment ça te dérange qu'elle soit utilisée devrait s'imposer comme une évidence.
 
WRInaute accro
En revanche, lorsqu'il s'agit de gens qui ne pensent pas à mal et dont la démarche n'est pas commerciale, le blog culinaire d'une mère au foyer, le site d'une association ou je ne sais quel délire perso, simplement demander le retrait de la photo si vraiment ça te dérange qu'elle soit utilisée devrait s'imposer comme une évidence.
Sauf que... quand je faisais ça, généralement :

1- on m'envoyait bouler sur le thème "demandez à Google c'est lui qui m'a donné votre photo"
2- mais je vous fait de la pub
3- et quand enfin tu "obtiens" le retrait, tu dois venir vérifier que c'est fait.

Aujourd'hui, très rares sont les blogs qui ne sont pas "commercialisés". Le blog culinaire est un bon exemple, j'ai eu une "mère au foyer" qui a voulu faire un concours chez ses followeuses et qui a trouvé bon d'utiliser une de mes photos pour ça... reprise sur 70 blogs :(

Donc j'en ai marre. Je ne suis pas non plus là pour éduquer. J'envoie un mail de "mise en demeure" (dans le principe) et si je n'ai pas de retour DMCA + facture si professionnel. Et là, oh étrange, la photo disparait.

Les gens ne sont pas respectueux et ils sont assez bêtes, ce qui génère des comportements assortis.
 
WRInaute impliqué
Aujourd'hui, très rares sont les blogs qui ne sont pas "commercialisés".
Si la personne se fait juste un peu d'argent de poche, comme c'est le cas pour la majorité des blogs amateurs, on peut considérer qu'il ne s'agit pas véritablement d'une démarche commerciale. Comme personne n'oserait accuser une ado se faisant un petit billet à l'occasion en gardant les gamins de ses voisins de travailler au noir.

Sinon, je suis parfaitement conscient de la bêtise des gens. Mais pas TOUS les gens. La première étape devrait quasiment toujours être une demande de suppression, ferme, mais pas davantage. Et si tu tombes sur un con, là tu peux attaquer la conscience tranquille.
C'est d'ailleurs, grosso modo, ce qui semble être ton mode opératoire.
 
WRInaute accro
on peut considérer qu'il ne s'agit pas véritablement d'une démarche commerciale
Certes.

On va remettre l'argument dans la vie réelle : je fraude la SNCF, c'est pas commercial, c'est juste pour aller voir ma grand mère.

Il a tellement de sources d'images effectivement libres d'utilisation sur le web que la paresse qui consiste à aller en prendre une dans Google est choquante.

Et en fait, encore plus dans un blog amateur où on est censé parler de soi, de ce qu'on aime, de ce qu'on vit, de ce qu'on cuisine...


La première étape devrait quasiment toujours être une demande de suppression, ferme, mais pas davantage

Donc :

1- rechercher/identifier
2- trouver le moyen de contacter
3- mettre un échéancier pour laisser le temps
4- rappeler ? agir ?

Quand tu es réellement copié, ça te bouffe un temps monstrueux. D'où la facturation :D

Je te rassure, je passe toujours par la première étape.
 
WRInaute impliqué
Certes.

On va remettre l'argument dans la vie réelle : je fraude la SNCF, c'est pas commercial, c'est juste pour aller voir ma grand mère.

Il a tellement de sources d'images effectivement libres d'utilisation sur le web que la paresse qui consiste à aller en prendre une dans Google est choquante.

Et en fait, encore plus dans un blog amateur où on est censé parler de soi, de ce qu'on aime, de ce qu'on vit, de ce qu'on cuisine...

Ce que je veux dire, c'est que tu n'es pas, dans cette configuration, face à un professionnel conscient du vol et qui choisit de s'en foutre, mais face à une personne lambda qui ignorait peut-être qu'elle n'avait pas le droit, il y en a beaucoup comme ça. Alors que celui qui fraude la SNCF est toujours conscient qu'il fraude.

Donc :

1- rechercher/identifier
2- trouver le moyen de contacter
3- mettre un échéancier pour laisser le temps
4- rappeler ? agir ?

Quand tu es réellement copié, ça te bouffe un temps monstrueux. D'où la facturation :D

Je te rassure, je passe toujours par la première étape.

Étape 4: si la personne refuse de coopérer, agir, directement. Je ne suis pas pour épargner les cons, juste pour qu'on offre une chance aux gens de bonne foi de rectifier le tir.

---

Je parlais plus haut d'un cabinet bien connu en Pologne, j'imagine que tu vois de qui je parle ?
 
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