Quelles sont les pénalités que Google peut infliger à un site ? Voici une présentation accessible à tous niveaux.
Jean-Luc Halleux, ingénieur en informatique et télécom, webmaster de www.annuaire-info.com et participant actif aux forums de WRI, fait le point sur quelques exemples de pénalités infligées par Google… On constate souvent d’importantes fluctuations dans les résultats de recherche de Google. On sait que Google se réserve le droit d’imposer des déclassements à certains sites web. L’auteur de cet article présente trois exemples bien différents de « pénalités » infligées par Google. Il donne aussi des moyens simples pour reconnaître si un site est concerné.
Voici les principaux axes de l’article :
Dans ses pages d’informations pour webmasters, Google explique que ses opérateurs sont chargés d’analyser des sites suspects et qu’ils bannissent les sites qui ne respectent pas certains critères de qualité. Des raisons pouvant entraîner cette exclusion sont l’emploi de techniques de masquage (« cloacking »), les pages satellites (« doorway ») et les fermes de liens (« link farm »). Il s’agit de procédés destinés à berner les moteurs de recherche, soit en leur présentant des pages cachées aux visiteurs humains habituels, soit en multipliant artificiellement les échanges de liens, souvent de manière automatisée.
Quand un site est exclu de cette façon, il est inscrit sur une « liste noire ». On dit qu’il est blacklisté. Dans ce cas, une recherche sur le nom du site indique qu’aucune information n’est disponible.
Il ne faut pas confondre avec le message affiché quand un site n’est pas encore connu de Google. Dans ce cas, on obtient un message un peu différent.
Le blacklistage empêche tout affichage du site par Google. Il ne peut être levé que par une nouvelle intervention manuelle de Google.
La pénalité sélective (sandbox 1)
Parfois, Google estime qu’il doit pénaliser un site pour une recherche particulière. Le site sera alors uniquement pénalisé sur la recherche correspondant à une expression précise et ressortira normalement sur toute autre recherche.
Nous avons constaté ce cas pour une recherche portant sur le prénom et le nom d’une chanteuse connue. Le site d’une fan apparaît à une très bonne place sur les recherches faites avec les commandes « allintext: prénom nom » ou « allinanchor: prénom nom » et également sur les recherches portant sur le « prénom » ou le « nom » seul, mais il est très mal classé sur les recherches « prénom nom ».
Voici les classements que nous avons notés :
Recherche effectuée
prénom nom
« prénom nom »
allinanchor: prénom nom
allintext: prénom nom
allintitle: prénom nom
allinurl: prénom nom
prénom
nom
position
424 ème
412 ème
5 ème
5 ème
6 ème
pas présent
8 ème
10 ème
Puisque la pénalité n’est appliquée qu’à la combinaison « prénom nom », on suppose que Google a estimé que l’expression « prénom nom » apparaissait de manière anormale dans la page ou dans les liens pointant vers la page, alors que, selon Google, il n’y a pas d’abus pour la présence du prénom ou du nom seul.
La pénalité générale et soudaine (sandbox 2)
On observe de plus en plus souvent que des sites sont victimes d’une pénalisation générale et subite. Sur plusieurs expressions, le site se retrouve tout à coup très mal classé, y compris sur les recherches faites avec des commandes telles que « allintext: » ou « allinanchor: ». Si on interroge différents centres de calcul (« data centers ») de Google, parfois, on obtient, sur certains, les résultats avec la pénalité et, sur d’autres, les résultats sans pénalité.
recherche effectuée
expression 1
allinanchor: expression 1
allintext: expression 1
allintitle: expression 1
allinurl: expression 1
expression 2
allinanchor: expression 2
allintext: expression 2
allintitle: expression 2
allinurl: expression 2
expression 3
allinanchor: expression 3
allintext: expression 3
allintitle: expression 3
allinurl: expression 3
link:www.nom_du_site.com
(« backlinks »)
DC 1
pas classé
53 ème
pas classé
pas présent
pas présent
pas classé
321 ème
pas classé
pas classé
pas présent
pas classé
160 ème
39 ème
215 ème
pas présent
872 liens
DC 2
1 er
3 ème
9 ème
pas présent
pas présent
8 ème
7 ème
6 ème
5 ème
pas présent
6 ème
41 ème
39 ème
90 ème
pas présent
191 liens
DC 3
1 er
3 ème
9 ème
pas présent
pas présent
8 ème
7 ème
7 ème
5 ème
pas présent
6 ème
40 ème
39 ème
90 ème
pas présent
1380 liens
Encore une fois, il est bien difficile de déterminer la cause du déclassement, même si on peut penser que Google pénalise ce site globalement, parce qu’il y voit des signes d’une « optimisation abusive ». Dans ce cas précis, le nombre de liens entrants indiqués par la commande link: ne semble pas déterminant.
Déclassement provisoire
Pour encore un autre site, nous disposons du classement du site sur deux recherches pratiquement depuis sa création.
On constate évidemment le caractère très passager du déclassement. Ce qui est frappant aussi, c’est que la position obtenue par le site après la période de pénalisation semble indiquer qu’une fois cette période terminée, le site retrouve la place qu’il aurait probablement occupée sans la pénalisation.
Et le sandbox dans tout ça ?
Les pénalisations sélectives et les pénalisations générales existent toutes les deux. On parle souvent de site sandboxé pour se référer à l’un ou l’autre cas.
Il nous semble que le test proposé par SEOmoz (il n’est plus disponible à l’heure actuelle) ne distingue pas les deux situations. De nombreux sites parlent de sandboxsans donner de définition rigoureuse. Nous ne nous risquons pas non plus à définir cet effet sandbox, mais, en indiquant deux sortes de symptômes bien distincts (sandbox 1 et sandbox 2) et en donnant un exemple concret et précis du caractère provisoire du déclassement, nous espérons aider à mieux cerner ce phénomène.
Le référencement manuel dans les annuaires
Par ces pénalisations, Google « punit » les référenceurs qui en font trop à son goût.
Le référencement manuel dans les annuaires qui n’exigent pas de lien en retour apporte un grand nombre de liens extérieurs d’origines variées et venant de pages dont le thème est le même que celui du site référencé. Ces liens sont tous des « votes » pour votre site. Il s’agit de liens « naturels » accordés librement par des webmasters d’annuaires. En l’absence de lien en retour systématique, Google n’a pas de raison d’y voir autre chose qu’un référencement « naturel ». C’est un moyen à privilégier pour éviter les pénalisations!
Jean-Luc Halleux, ingénieur en informatique et télécom, webmaster de www.annuaire-info.com et participant actif aux forums de WRI, fait le point sur quelques exemples de pénalités infligées par Google… On constate souvent d’importantes fluctuations dans les résultats de recherche de Google. On sait que Google se réserve le droit d’imposer des déclassements à certains sites web. L’auteur de cet article présente trois exemples bien différents de « pénalités » infligées par Google. Il donne aussi des moyens simples pour reconnaître si un site est concerné.
Voici les principaux axes de l’article :
- La liste noire : suis-je blacklisté ?
- La pénalité sélective (sandbox 1)
- La pénalité générale et soudaine (sandbox 2)
- Déclassement provisoire
- Et le sandbox dans tout ça ?
- Le référencement manuel dans les annuaires
Dans ses pages d’informations pour webmasters, Google explique que ses opérateurs sont chargés d’analyser des sites suspects et qu’ils bannissent les sites qui ne respectent pas certains critères de qualité. Des raisons pouvant entraîner cette exclusion sont l’emploi de techniques de masquage (« cloacking »), les pages satellites (« doorway ») et les fermes de liens (« link farm »). Il s’agit de procédés destinés à berner les moteurs de recherche, soit en leur présentant des pages cachées aux visiteurs humains habituels, soit en multipliant artificiellement les échanges de liens, souvent de manière automatisée.
Quand un site est exclu de cette façon, il est inscrit sur une « liste noire ». On dit qu’il est blacklisté. Dans ce cas, une recherche sur le nom du site indique qu’aucune information n’est disponible.
Il ne faut pas confondre avec le message affiché quand un site n’est pas encore connu de Google. Dans ce cas, on obtient un message un peu différent.
Le blacklistage empêche tout affichage du site par Google. Il ne peut être levé que par une nouvelle intervention manuelle de Google.
La pénalité sélective (sandbox 1)
Parfois, Google estime qu’il doit pénaliser un site pour une recherche particulière. Le site sera alors uniquement pénalisé sur la recherche correspondant à une expression précise et ressortira normalement sur toute autre recherche.
Nous avons constaté ce cas pour une recherche portant sur le prénom et le nom d’une chanteuse connue. Le site d’une fan apparaît à une très bonne place sur les recherches faites avec les commandes « allintext: prénom nom » ou « allinanchor: prénom nom » et également sur les recherches portant sur le « prénom » ou le « nom » seul, mais il est très mal classé sur les recherches « prénom nom ».
Voici les classements que nous avons notés :
Recherche effectuée
prénom nom
« prénom nom »
allinanchor: prénom nom
allintext: prénom nom
allintitle: prénom nom
allinurl: prénom nom
prénom
nom
position
424 ème
412 ème
5 ème
5 ème
6 ème
pas présent
8 ème
10 ème
Puisque la pénalité n’est appliquée qu’à la combinaison « prénom nom », on suppose que Google a estimé que l’expression « prénom nom » apparaissait de manière anormale dans la page ou dans les liens pointant vers la page, alors que, selon Google, il n’y a pas d’abus pour la présence du prénom ou du nom seul.
La pénalité générale et soudaine (sandbox 2)
On observe de plus en plus souvent que des sites sont victimes d’une pénalisation générale et subite. Sur plusieurs expressions, le site se retrouve tout à coup très mal classé, y compris sur les recherches faites avec des commandes telles que « allintext: » ou « allinanchor: ». Si on interroge différents centres de calcul (« data centers ») de Google, parfois, on obtient, sur certains, les résultats avec la pénalité et, sur d’autres, les résultats sans pénalité.
recherche effectuée
expression 1
allinanchor: expression 1
allintext: expression 1
allintitle: expression 1
allinurl: expression 1
expression 2
allinanchor: expression 2
allintext: expression 2
allintitle: expression 2
allinurl: expression 2
expression 3
allinanchor: expression 3
allintext: expression 3
allintitle: expression 3
allinurl: expression 3
link:www.nom_du_site.com
(« backlinks »)
DC 1
pas classé
53 ème
pas classé
pas présent
pas présent
pas classé
321 ème
pas classé
pas classé
pas présent
pas classé
160 ème
39 ème
215 ème
pas présent
872 liens
DC 2
1 er
3 ème
9 ème
pas présent
pas présent
8 ème
7 ème
6 ème
5 ème
pas présent
6 ème
41 ème
39 ème
90 ème
pas présent
191 liens
DC 3
1 er
3 ème
9 ème
pas présent
pas présent
8 ème
7 ème
7 ème
5 ème
pas présent
6 ème
40 ème
39 ème
90 ème
pas présent
1380 liens
Encore une fois, il est bien difficile de déterminer la cause du déclassement, même si on peut penser que Google pénalise ce site globalement, parce qu’il y voit des signes d’une « optimisation abusive ». Dans ce cas précis, le nombre de liens entrants indiqués par la commande link: ne semble pas déterminant.
Déclassement provisoire
Pour encore un autre site, nous disposons du classement du site sur deux recherches pratiquement depuis sa création.
On constate évidemment le caractère très passager du déclassement. Ce qui est frappant aussi, c’est que la position obtenue par le site après la période de pénalisation semble indiquer qu’une fois cette période terminée, le site retrouve la place qu’il aurait probablement occupée sans la pénalisation.
Et le sandbox dans tout ça ?
Les pénalisations sélectives et les pénalisations générales existent toutes les deux. On parle souvent de site sandboxé pour se référer à l’un ou l’autre cas.
Il nous semble que le test proposé par SEOmoz (il n’est plus disponible à l’heure actuelle) ne distingue pas les deux situations. De nombreux sites parlent de sandboxsans donner de définition rigoureuse. Nous ne nous risquons pas non plus à définir cet effet sandbox, mais, en indiquant deux sortes de symptômes bien distincts (sandbox 1 et sandbox 2) et en donnant un exemple concret et précis du caractère provisoire du déclassement, nous espérons aider à mieux cerner ce phénomène.
Le référencement manuel dans les annuaires
Par ces pénalisations, Google « punit » les référenceurs qui en font trop à son goût.
Le référencement manuel dans les annuaires qui n’exigent pas de lien en retour apporte un grand nombre de liens extérieurs d’origines variées et venant de pages dont le thème est le même que celui du site référencé. Ces liens sont tous des « votes » pour votre site. Il s’agit de liens « naturels » accordés librement par des webmasters d’annuaires. En l’absence de lien en retour systématique, Google n’a pas de raison d’y voir autre chose qu’un référencement « naturel ». C’est un moyen à privilégier pour éviter les pénalisations!