Re: Article interressant:: sujet Avenir de Google
Ya ça aussi, en bon Français.., conçernant GMail ...
C'est vraiment grâve docteur, car il faut aussi savoir que GG à été nominé
[edit](et pas élu)[/edit] aux Big Brother Awards en 2003 :
http://www.privacyinternational.org/bigbrother/us2003/
!! :? !$/ :cry: & % 8O !!!
BIG BROTHER dans votre boîte à lettres
L'annonce a été faite le 1er avril 2004. Certains ont pu croire à un effet de canular. Mais dès le lendemain il n'était plus question d'en rire : le géant du web, GOOGLE, veut associer une messagerie gratuite à son moteur de recherche, devenu universel.
Le nouveau service Gmail proposé par Google et les pratiques ou les principes de ses compagnies associées soulèvent des questions préoccupantes.
A ce jour, 28 Commissions de vigilance sur les Libertés sont en alerte.
Elles viennent d'adresser une lettre ouverte à Google concernant son nouveau service Gmail.
Il faut savoir, tout d'abord, que Google se propose de scanner le texte de tous les emails entrants pour adapter le placement de publicités. Le fait de scanner des courriers électroniques confidentiels viole la confidentialité implicitement attendue d'un fournisseur de services d'email. De plus, la conservation illimitée de données soulève le problème des manoeuvres abusives.
En second lieu, la conservation des données par Google et sa politique globale de corrélation soulignent un manque de clarté vraiment crucial. Google n'a pas clairement défini de limites spécifiques sur le délai pendant lequel il conservera les données sur le compte d'utilisateur, le contenu des emails, et les paramètres transactionnels.
Et Google ne s'est pas davantage engagé de manière écrite concernant l'éventuel croisement des informations entre les fichiers de ses différents départements.
Troisièmement, le système de Gmail crée des précédents potentiellement dangereux et réduit la confidentialité attendue dans les communications électroniques. Ces procédures peuvent ensuite être adoptés par d'autres compagnies et gouvernements et peuvent persister longtemps après que Google ait cessé d'exister.
La lettre ouverte invite Google à suspendre le service de Gmail jusqu'à ce que les questions de confidentialité soient convenablement clarifiées.
La technique de scrutage d'email dans le service Gmail proposé par Google est un outil puissant qui ouvre des possibilités étendues.
Les consommateurs se trouvent dépourvus de toute garantie contre les conséquences fortuites d'une telle innovation. On peut même, en fait, conclure qu'aucune protection ne saurait envisager par avance toutes les implications de cette démarche, ni concevoir l'étendue de futurs abus.
Les conséquences pour la société de laisser s'instaurer un système global de maîtrise des communications entre individus représentent des implications très importantes à la fois immédiates et à long terme.
Actuellement, les individus peuvent penser que le nouveau système de Google n'est pas très différent par nature des techniques de scrutage qui conduisent à la pratique du spam, qui est une pratique courante aujourd'hui. Il y a cependant une différence fondamentale.
Avec Gmail, les emails entrants des individus seront scannés et parsemés de publicités. Ceci se produira chaque fois que les abonnés du service ouvriront leurs emails pour les relire, quelle que soit la durée pendant laquelle ils auront été stockés. L'insertion du nouveau contenu des annonceurs dans les emails entrants est un processus fondamentalement différent que d'avoir à faire face aux virus nocifs et au Spam indésirable.
Une autre idée fausse au sujet du système de Gmail est que le procédé soit anonymisé. L'email est scanné, et le texte d'annonce lui est associé.
Mais ce n'est pas la fin de l'histoire. La fourniture du texte publicitaire basé sur des emails s'effectue en flux continu. Cette technologie exige une chaîne d'approvisionnements substantielle des répertoires d'annuaire, des bases de données, des notations, et une mémoire considérable.
Des évaluations d'efficacité des slogans publicitaires seront conservées, et les données pourraient être aisément corrélées avec les données que Google rassemble par l'intermédiaire de ses autres compagnies telles que son site de recherche, et son gestionnaire de réseau, Orkut.
Google a voulu écarter cette critique de Gmail en soulignant que c'est un ordinateur, et non un humain, qui doit évaluer la teneur des courriers, rendant de ce fait le système moins intrusif. Nous pensons qu'un système informatisé, avec une grande capacité de stockage, de mémoire, et des capacités corrélatives bien supérieures à l'humain, pourrait être encore plus intrusif, devenant aussi efficace que la surveillance humaine des communications, si ce n'est davantage.
On voudrait nous faire croire que le procédé n'est uniquement destiné qu'à la gestion des publicités. Mais ce n'est qu'une étape.
>Laisser Google mettre en place de telles pratiques, c'est laisser le mythique Génie sortir de sa bouteille. Aujourd'hui, Google affiche des intentions profitables en termes de revenus publicitaires. Mais demain, une autre compagnie peut appliquer des idées complètement différentes quant à l'exploitation d'une telle infrastructure et l'usage des données collectées.
Google pourrait fort bien - dès demain - soit de volonté délibérée ou en éxécution d'une injonction judiciaire, utiliser son système de scanning contre les individus.
Notons que, récemment, le FBI a obtenu un arrêt de justice pour contraindre un service de navigation automobile a convertir son système afin d'en faire un outil de surveillance des conversations des passagers. Combien de temps faudra-t-il avant que Google se retrouve dans une situation semblable ?
Google a rapidement rétorqué qu'il ne prévoit pas de corréler ou de partager des données relatives aux usagers entre ses différentes compagnies.
Pouvons-nous espérer que Google s'engage en publiant une charte de garantie de confidentialité ?
Dans une nation dont les lois sont souveraines, Google doit traduire ses volontés par des écrits.
Le Conflit Potentiel de Gmail avec le Droit International.
Le système de Gmail peut se trouver en conflit avec les lois européennes sur la vie privée, en particulier la directive 95/46/EC, également appelée la Directive de confidentialité de l'Union Européenne.
Elle stipule, entre autres, que le consentement des utilisateurs doit être sollicité, spécifiquement, et sans ambiguïté (conformément à l'article 7(a) de la Dir. 95/46/EC). Nous constatons que les procédures actuelles de Gmail ne sont pas conformes à cette directive, puisque le public n'est pas amené à consentir à ces effets de stockage, de traitement, et de scrutage de ses correspondances privées.
Les consommateurs de Gmail basés en Europe ne peuvent nécessairement pas être considérés comme prévenus de ces dispositions.
De même ne sont-ils pas informés des possibilités de rapprochement entre leurs emails et le traçage de leurs requètes sur un moteur de recherche.
D'autres conséquences relatives au stockage des informations peuvent apparaître contradictoires avec la Directive européenne sur la confidentialité.
Les Dangers du Laxisme dans le Respect des Communications Electroniques Privées
A terme, cependant, ce débat ne concerne pas seulement l'actuel comportement de la compagnie Google. Nous sommes concernés par l'usage qui pourra être fait par la suite de ces nouveaux outils mis en place. Nous allons vers une altération de la manière dont les enjeux concernant la nature inaltérable des échanges privés peuvent être perçus par le public en matière de communication électronique.
La nature de telles pratiques et références établies aujourd'hui peuvent persister bien après la disparition de la société Google.
Google doit se rendre compte que beaucoup d'autres compagnies et même des gouvernements auront la possibilité, et ne s'en priveront pas, de s'engouffrer dans la brêche ainsi ouverte du scrutage des courriers.
En familiarisant les gens au fait que le scrutage d'emails est acceptable pour la gestion des publicités, on pourra assister à toutes sortes de dérives.
D'autres compagnies et gouvernements peuvent avoir des idées très différentes concernant la corrélation de données, et peut avoir différentes motivations pour scanner le contenu des courriers électroniques.Google lui-même, en l'absence de promesses et d'engagements écrits clairement précisés, peut se laisser aller à commettre quelques entorses et choisir de profiter de ses immenses stocks de données recueillies dans le transfert des communications privées.
Un certain laxisme dans le respect des communications électroniques privées que les procédures de Google ont potentiellement le pouvoir d'installer n'est pas à prendre à la légère.
Une fois qu'une architecture de l'information est mise en place, elle est à considérer tout comme un bâtiment - cette construction peut être occupée par différents locataires, et ses modèles peuvent être répliqués dans beaucoup d'autres endroits.
La technologie de Google est sa propriété industrielle, mais les précédents qu'elle établit ne seront plus sous son autorité.
En conclusion nous demandons à Google de satisfaire les points suivants :
1. D'abord, Google doit suspendre son opération de scrutage du texte intégral des emails pour optimiser le placement d'annonces publicitaires.
2. En second lieu, Google doit clarifier sa politique de conservation et de corrélation de données entre ses compagnies associées, et affiliées. Ceci entraîne que Google soit tenu de préciser par écrit son engagement à respecter des délais de conservation et de suppression de données et doit publier des informations détaillées concernant le partage et la corrélation des données parmi ses compagnies associées, et affiliées.
Ref. :
http://www.google-watch.org/email.html
http://www.news.com.com/2100-1032-5184090.html
http://www.worldprivacyforum.org/gmailrelease.pdf
Adaptation française : D. de Plaige, avril 2004
PuraVida a dit:Désolé c'est en englishe mais bon... sustran.com ca aide :wink:
Ya ça aussi, en bon Français.., conçernant GMail ...
C'est vraiment grâve docteur, car il faut aussi savoir que GG à été nominé
[edit](et pas élu)[/edit] aux Big Brother Awards en 2003 :
http://www.privacyinternational.org/bigbrother/us2003/
!! :? !$/ :cry: & % 8O !!!
BIG BROTHER dans votre boîte à lettres
L'annonce a été faite le 1er avril 2004. Certains ont pu croire à un effet de canular. Mais dès le lendemain il n'était plus question d'en rire : le géant du web, GOOGLE, veut associer une messagerie gratuite à son moteur de recherche, devenu universel.
Le nouveau service Gmail proposé par Google et les pratiques ou les principes de ses compagnies associées soulèvent des questions préoccupantes.
A ce jour, 28 Commissions de vigilance sur les Libertés sont en alerte.
Elles viennent d'adresser une lettre ouverte à Google concernant son nouveau service Gmail.
Il faut savoir, tout d'abord, que Google se propose de scanner le texte de tous les emails entrants pour adapter le placement de publicités. Le fait de scanner des courriers électroniques confidentiels viole la confidentialité implicitement attendue d'un fournisseur de services d'email. De plus, la conservation illimitée de données soulève le problème des manoeuvres abusives.
En second lieu, la conservation des données par Google et sa politique globale de corrélation soulignent un manque de clarté vraiment crucial. Google n'a pas clairement défini de limites spécifiques sur le délai pendant lequel il conservera les données sur le compte d'utilisateur, le contenu des emails, et les paramètres transactionnels.
Et Google ne s'est pas davantage engagé de manière écrite concernant l'éventuel croisement des informations entre les fichiers de ses différents départements.
Troisièmement, le système de Gmail crée des précédents potentiellement dangereux et réduit la confidentialité attendue dans les communications électroniques. Ces procédures peuvent ensuite être adoptés par d'autres compagnies et gouvernements et peuvent persister longtemps après que Google ait cessé d'exister.
La lettre ouverte invite Google à suspendre le service de Gmail jusqu'à ce que les questions de confidentialité soient convenablement clarifiées.
La technique de scrutage d'email dans le service Gmail proposé par Google est un outil puissant qui ouvre des possibilités étendues.
Les consommateurs se trouvent dépourvus de toute garantie contre les conséquences fortuites d'une telle innovation. On peut même, en fait, conclure qu'aucune protection ne saurait envisager par avance toutes les implications de cette démarche, ni concevoir l'étendue de futurs abus.
Les conséquences pour la société de laisser s'instaurer un système global de maîtrise des communications entre individus représentent des implications très importantes à la fois immédiates et à long terme.
Actuellement, les individus peuvent penser que le nouveau système de Google n'est pas très différent par nature des techniques de scrutage qui conduisent à la pratique du spam, qui est une pratique courante aujourd'hui. Il y a cependant une différence fondamentale.
Avec Gmail, les emails entrants des individus seront scannés et parsemés de publicités. Ceci se produira chaque fois que les abonnés du service ouvriront leurs emails pour les relire, quelle que soit la durée pendant laquelle ils auront été stockés. L'insertion du nouveau contenu des annonceurs dans les emails entrants est un processus fondamentalement différent que d'avoir à faire face aux virus nocifs et au Spam indésirable.
Une autre idée fausse au sujet du système de Gmail est que le procédé soit anonymisé. L'email est scanné, et le texte d'annonce lui est associé.
Mais ce n'est pas la fin de l'histoire. La fourniture du texte publicitaire basé sur des emails s'effectue en flux continu. Cette technologie exige une chaîne d'approvisionnements substantielle des répertoires d'annuaire, des bases de données, des notations, et une mémoire considérable.
Des évaluations d'efficacité des slogans publicitaires seront conservées, et les données pourraient être aisément corrélées avec les données que Google rassemble par l'intermédiaire de ses autres compagnies telles que son site de recherche, et son gestionnaire de réseau, Orkut.
Google a voulu écarter cette critique de Gmail en soulignant que c'est un ordinateur, et non un humain, qui doit évaluer la teneur des courriers, rendant de ce fait le système moins intrusif. Nous pensons qu'un système informatisé, avec une grande capacité de stockage, de mémoire, et des capacités corrélatives bien supérieures à l'humain, pourrait être encore plus intrusif, devenant aussi efficace que la surveillance humaine des communications, si ce n'est davantage.
On voudrait nous faire croire que le procédé n'est uniquement destiné qu'à la gestion des publicités. Mais ce n'est qu'une étape.
>Laisser Google mettre en place de telles pratiques, c'est laisser le mythique Génie sortir de sa bouteille. Aujourd'hui, Google affiche des intentions profitables en termes de revenus publicitaires. Mais demain, une autre compagnie peut appliquer des idées complètement différentes quant à l'exploitation d'une telle infrastructure et l'usage des données collectées.
Google pourrait fort bien - dès demain - soit de volonté délibérée ou en éxécution d'une injonction judiciaire, utiliser son système de scanning contre les individus.
Notons que, récemment, le FBI a obtenu un arrêt de justice pour contraindre un service de navigation automobile a convertir son système afin d'en faire un outil de surveillance des conversations des passagers. Combien de temps faudra-t-il avant que Google se retrouve dans une situation semblable ?
Google a rapidement rétorqué qu'il ne prévoit pas de corréler ou de partager des données relatives aux usagers entre ses différentes compagnies.
Pouvons-nous espérer que Google s'engage en publiant une charte de garantie de confidentialité ?
Dans une nation dont les lois sont souveraines, Google doit traduire ses volontés par des écrits.
Le Conflit Potentiel de Gmail avec le Droit International.
Le système de Gmail peut se trouver en conflit avec les lois européennes sur la vie privée, en particulier la directive 95/46/EC, également appelée la Directive de confidentialité de l'Union Européenne.
Elle stipule, entre autres, que le consentement des utilisateurs doit être sollicité, spécifiquement, et sans ambiguïté (conformément à l'article 7(a) de la Dir. 95/46/EC). Nous constatons que les procédures actuelles de Gmail ne sont pas conformes à cette directive, puisque le public n'est pas amené à consentir à ces effets de stockage, de traitement, et de scrutage de ses correspondances privées.
Les consommateurs de Gmail basés en Europe ne peuvent nécessairement pas être considérés comme prévenus de ces dispositions.
De même ne sont-ils pas informés des possibilités de rapprochement entre leurs emails et le traçage de leurs requètes sur un moteur de recherche.
D'autres conséquences relatives au stockage des informations peuvent apparaître contradictoires avec la Directive européenne sur la confidentialité.
Les Dangers du Laxisme dans le Respect des Communications Electroniques Privées
A terme, cependant, ce débat ne concerne pas seulement l'actuel comportement de la compagnie Google. Nous sommes concernés par l'usage qui pourra être fait par la suite de ces nouveaux outils mis en place. Nous allons vers une altération de la manière dont les enjeux concernant la nature inaltérable des échanges privés peuvent être perçus par le public en matière de communication électronique.
La nature de telles pratiques et références établies aujourd'hui peuvent persister bien après la disparition de la société Google.
Google doit se rendre compte que beaucoup d'autres compagnies et même des gouvernements auront la possibilité, et ne s'en priveront pas, de s'engouffrer dans la brêche ainsi ouverte du scrutage des courriers.
En familiarisant les gens au fait que le scrutage d'emails est acceptable pour la gestion des publicités, on pourra assister à toutes sortes de dérives.
D'autres compagnies et gouvernements peuvent avoir des idées très différentes concernant la corrélation de données, et peut avoir différentes motivations pour scanner le contenu des courriers électroniques.Google lui-même, en l'absence de promesses et d'engagements écrits clairement précisés, peut se laisser aller à commettre quelques entorses et choisir de profiter de ses immenses stocks de données recueillies dans le transfert des communications privées.
Un certain laxisme dans le respect des communications électroniques privées que les procédures de Google ont potentiellement le pouvoir d'installer n'est pas à prendre à la légère.
Une fois qu'une architecture de l'information est mise en place, elle est à considérer tout comme un bâtiment - cette construction peut être occupée par différents locataires, et ses modèles peuvent être répliqués dans beaucoup d'autres endroits.
La technologie de Google est sa propriété industrielle, mais les précédents qu'elle établit ne seront plus sous son autorité.
En conclusion nous demandons à Google de satisfaire les points suivants :
1. D'abord, Google doit suspendre son opération de scrutage du texte intégral des emails pour optimiser le placement d'annonces publicitaires.
2. En second lieu, Google doit clarifier sa politique de conservation et de corrélation de données entre ses compagnies associées, et affiliées. Ceci entraîne que Google soit tenu de préciser par écrit son engagement à respecter des délais de conservation et de suppression de données et doit publier des informations détaillées concernant le partage et la corrélation des données parmi ses compagnies associées, et affiliées.
Ref. :
http://www.google-watch.org/email.html
http://www.news.com.com/2100-1032-5184090.html
http://www.worldprivacyforum.org/gmailrelease.pdf
Adaptation française : D. de Plaige, avril 2004