WRInaute discret
Bonjour,
Je viens souligner un point juridique, dont la position, défendue par certains juristes spécialisés en NTIC, me parait plus que lamentable, voir débile, et considérant que le début de la prescription des délits de presse ne commence qu'à partir du moment de la publication des faits incriminés.
Délits de presse : injure , diffamation
prescription : c'est la durée pendant laquelle on peut exercer un recours contre une infraction
début de la prescription : date de départ où commence à courir la durée de la prescription
suspension de prescription : un acte qui suspend la durée de la prescription, d'autres l'interrompt, et d'autres font courir un nouveau délai
la prescription est de trois mois
Tous ces points méritent d'être détaillé, mais là n'est pas l'objectif. Ce qui m'intéresse de savoir avant tout, c'est le délai à partir duquel commence la prescription.
Exemple 1 : monsieur X est victime de diffamation dans un journal Y le 01 janvier 2011. Il a trois mois pour agir. le journal est en presse papier.
Exemple 2 : monsieur X est victime de diffamation dans un journal Y le 01 janvier 2011. Il a trois mois pour agir. la diffamation est encore visible ce 29 mai 2011 puisque cette fois ci visible sur le site internet du journal.
Dans les deux exemples, si M. X porte plainte, on sait que cela va interrompre la prescription. donc, si le tribunal met 5 ans pour juger l'affaire, rien ne change à la possibilité de faire juger le magazine Y.
Dans l'exemple 1 : il y a eu un préjudice, commis par la publication à telle date, l'article litigieux étant accessible qu'à ceux qui ont acheté le magazine
Dans l'exemple 2 : tout le monde peut publiquement avoir accès à l'article litigieux
D'après la jurisprudence dominante, et l'ensemble de la classe des juristes des NTIC, le début de la prescription seraient les mêmes dans les deux cas de figure, afin de protéger la liberté d'expression du magazine Y.
Il y a comme même un "hic"
Dans la presse papier, le délit a été commis à la date du 01 janvier 2011. Dans la presse numérique, la délit continue d'être visible en ligne, donc, l'infraction continue de se commettre tant qu'il est possible d'y avoir accès par tout public sur le support numérique du journal. Dans le cadre de la presse numérique, je serais plutôt d'avis que le délais de prescription ne commence qu'à partir du moment où l'infraction a été retirée du site, c'est à dire au moment même où l'infraction se termine.
Les juristes moyens qui s'alignent sur la JP dominante ( souvent ceux qui ont cette spécialité par connaissance purement juridique du terrain et pas pratique de l'internet ) reproduisent le raisonnement des hautes juridictions : parce qu'il faut protéger la liberté d'expression.
Mais dans le cadre du journal Y, la liberté d'expression ne s'est pas arrêté au 01 janvier 2011, elle a continué à s'exercer dans l'illégalité jusqu'au 29 mai 2011.
Cela vaudrait dire qu'une victime de diffamation, subissant un préjudice, devrait continuer à subir ce préjudice d'une infraction en ligne , sans pouvoir faire valoir ses droits ? ce raisonnement me semble bien pitoresque.
Mais en matière de diffamation, il y a aussi les blogs, les réseaux sociaux, les forums ...... etd es fois, il est impossible de constater une infraction dans les 3 mois qui suivent.
Donc, si on suit le raisonnement biscornu de la JP : si vous avez le malheur de constater une diffamation à votre égard 3 mois après qu'elle n'ai été publiée, quand bien même cette dernière serait toujours en ligne, vous ne pourrez plus rien faire !
Donc , poursuivons : si il y a une personne que vous n'aimez pas, diffamez là, descendez là et humiliez la en public. En suite, vous changer la date de publication de votre article, et vous dites que cet article est déjà en ligne depuis plus de 5 mois, et la personne serait censée ne plus rien faire !
Ha la justice,
Je viens souligner un point juridique, dont la position, défendue par certains juristes spécialisés en NTIC, me parait plus que lamentable, voir débile, et considérant que le début de la prescription des délits de presse ne commence qu'à partir du moment de la publication des faits incriminés.
Délits de presse : injure , diffamation
prescription : c'est la durée pendant laquelle on peut exercer un recours contre une infraction
début de la prescription : date de départ où commence à courir la durée de la prescription
suspension de prescription : un acte qui suspend la durée de la prescription, d'autres l'interrompt, et d'autres font courir un nouveau délai
la prescription est de trois mois
Tous ces points méritent d'être détaillé, mais là n'est pas l'objectif. Ce qui m'intéresse de savoir avant tout, c'est le délai à partir duquel commence la prescription.
Exemple 1 : monsieur X est victime de diffamation dans un journal Y le 01 janvier 2011. Il a trois mois pour agir. le journal est en presse papier.
Exemple 2 : monsieur X est victime de diffamation dans un journal Y le 01 janvier 2011. Il a trois mois pour agir. la diffamation est encore visible ce 29 mai 2011 puisque cette fois ci visible sur le site internet du journal.
Dans les deux exemples, si M. X porte plainte, on sait que cela va interrompre la prescription. donc, si le tribunal met 5 ans pour juger l'affaire, rien ne change à la possibilité de faire juger le magazine Y.
Dans l'exemple 1 : il y a eu un préjudice, commis par la publication à telle date, l'article litigieux étant accessible qu'à ceux qui ont acheté le magazine
Dans l'exemple 2 : tout le monde peut publiquement avoir accès à l'article litigieux
D'après la jurisprudence dominante, et l'ensemble de la classe des juristes des NTIC, le début de la prescription seraient les mêmes dans les deux cas de figure, afin de protéger la liberté d'expression du magazine Y.
Il y a comme même un "hic"
Dans la presse papier, le délit a été commis à la date du 01 janvier 2011. Dans la presse numérique, la délit continue d'être visible en ligne, donc, l'infraction continue de se commettre tant qu'il est possible d'y avoir accès par tout public sur le support numérique du journal. Dans le cadre de la presse numérique, je serais plutôt d'avis que le délais de prescription ne commence qu'à partir du moment où l'infraction a été retirée du site, c'est à dire au moment même où l'infraction se termine.
Les juristes moyens qui s'alignent sur la JP dominante ( souvent ceux qui ont cette spécialité par connaissance purement juridique du terrain et pas pratique de l'internet ) reproduisent le raisonnement des hautes juridictions : parce qu'il faut protéger la liberté d'expression.
Mais dans le cadre du journal Y, la liberté d'expression ne s'est pas arrêté au 01 janvier 2011, elle a continué à s'exercer dans l'illégalité jusqu'au 29 mai 2011.
Cela vaudrait dire qu'une victime de diffamation, subissant un préjudice, devrait continuer à subir ce préjudice d'une infraction en ligne , sans pouvoir faire valoir ses droits ? ce raisonnement me semble bien pitoresque.
Mais en matière de diffamation, il y a aussi les blogs, les réseaux sociaux, les forums ...... etd es fois, il est impossible de constater une infraction dans les 3 mois qui suivent.
Donc, si on suit le raisonnement biscornu de la JP : si vous avez le malheur de constater une diffamation à votre égard 3 mois après qu'elle n'ai été publiée, quand bien même cette dernière serait toujours en ligne, vous ne pourrez plus rien faire !
Donc , poursuivons : si il y a une personne que vous n'aimez pas, diffamez là, descendez là et humiliez la en public. En suite, vous changer la date de publication de votre article, et vous dites que cet article est déjà en ligne depuis plus de 5 mois, et la personne serait censée ne plus rien faire !
Ha la justice,