Bonjour,
Je détaille le dispositif de l'EIRL sur mon site http://www.l-eirl.fr mais je souhaiterais ici engager une discussion sur l'EIRL adapté aux métiers du web, qui ont, il me semble, les caractéristiques suivantes :
- peu d'actifs (hormis matériel informatique, pas de fonds de commerce, de stock, de créances clients importantes...),
- des charges faibles par rapport au chiffre d'affaires (essentiellement des cotisations sociales).
Aussi, ces activités peuvent générer peu de revenus mais rarement conduire à la liquidation. Dans ce cas, quel est l'intérêt de protéger son patrimoine par la création d'une EIRL si on ne le met pas en danger ?
D'autre part, l'intérêt principal de l'EIRL est fiscal par la possibilité d'opter pour l'IS. Mais les dividendes de l'entrepreneur en EIRL seront soumis à cotisations dès lors qu'ils dépasseront 10% du résultat de l'EIRL ou 10% de ses actifs si ce chiffre est plus important. Or, comme indiqué précédemment, les actifs nécessaires à ce type d'activité étant faibles, les dividendes se trouvent limités à 10% du résultat comptable annuel. L'avantage devient très limité et même nul si l'on considère le coût de l'expert-comptable indispensable pour établir la liasse fiscale.
Pour ces deux raisons, je considère que l'EIRL ne répond nullement aux attentes des webmasters qui devraient lui préférer l'EURL.
Je détaille le dispositif de l'EIRL sur mon site http://www.l-eirl.fr mais je souhaiterais ici engager une discussion sur l'EIRL adapté aux métiers du web, qui ont, il me semble, les caractéristiques suivantes :
- peu d'actifs (hormis matériel informatique, pas de fonds de commerce, de stock, de créances clients importantes...),
- des charges faibles par rapport au chiffre d'affaires (essentiellement des cotisations sociales).
Aussi, ces activités peuvent générer peu de revenus mais rarement conduire à la liquidation. Dans ce cas, quel est l'intérêt de protéger son patrimoine par la création d'une EIRL si on ne le met pas en danger ?
D'autre part, l'intérêt principal de l'EIRL est fiscal par la possibilité d'opter pour l'IS. Mais les dividendes de l'entrepreneur en EIRL seront soumis à cotisations dès lors qu'ils dépasseront 10% du résultat de l'EIRL ou 10% de ses actifs si ce chiffre est plus important. Or, comme indiqué précédemment, les actifs nécessaires à ce type d'activité étant faibles, les dividendes se trouvent limités à 10% du résultat comptable annuel. L'avantage devient très limité et même nul si l'on considère le coût de l'expert-comptable indispensable pour établir la liasse fiscale.
Pour ces deux raisons, je considère que l'EIRL ne répond nullement aux attentes des webmasters qui devraient lui préférer l'EURL.